De temps en temps nous arrivent des cas très compliqués, qui dépassent nos compétences. Devant ces patients la réponse classique serait : “Va à Abidjan (la capitale économique) pour passer tel examen, voir tel spécialiste”. Mais la pauvreté du patient et l’éloignement géographique rendent le départ impossible.

C’est pourquoi, avec Roberta, infirmière à La Spezia, nous avons conçu le poly ambulatoire virtuel. Elle est en contact avec divers spécialistes qui sont bien contents de donner un coup de main à un collègue en Afrique.

C’est par e-mail ou à travers un forum spécial, mais aussi par whatsapp, que les cas sont décrits aux spécialistes, avec à l’appui des photos ou des vidéos, et la consultation est souvent un succès.

Parmi eux il y a un collègue cardiologue de Gênes (Lorenzo) qui m’aide dans l’interprétation des électrocardiogrammes le plus difficiles.

C’est une utilisation du réseau qui permet de rendre justice, de donner quelques chances à ceux qui n’en ont pas.

Retrouver l’article plus complet ici (en Italien)